NOM : Bennet
PRÉNOM : Bathilde
ÂGE : 11 ans
DATE DE NAISSANCE : 12 octobre
ASCENDANCE : Sang-mêlé. Mes deux parents sont sorciers mais mes grands-pères sont tous les deux Moldus, ainsi que ma grand-mère paternelle.
MAISON : Poufsouffle

DESCRIPTION PHYSIQUE : Je dois dire que je suis assez grande pour mon âge ; bien qu'encore dans la moyenne. J'ai des cheveux châtains longs jusqu'aux épaules, et des traits fins sur un visage plutôt rond, des yeux marrons... Je n'ai pas un physique très original, somme toute, mais ça me va. De toute manière, je n'ai pas vraiment le choix !

DESCRPITION MORALE : Je le sais, je ne suis pas toujours très finaude, et un peu naïve sur les bords. Je n'aime pas faire du mal aux autres, et je préfère m'en faire des amis. Ceux que je peux véritablement appeler ainsi savent qu'ils peuvent me faire confiance. Je déteste me sentir inutile, et dès que je peux aider, je le fais du mieux que je peux - même si parfois, je suis plus un fardeau qu'autre chose... Mais je n'ai encore que 11 ans, hein !

HISTOIRE : J'ai grandi à Oxford, dans un petit quartier tranquille dans la périphérie, aux côtés - ou plutôt dans les pieds - de mes parents : John Bennet, professeur, et Alicia Bennet, femme au foyer. Fille unique, je me suis liée d'amitié avec pas mal d'enfants du quartier : pour la plupart, on était ensemble à l'école, et on passait le reste de notre temps libre à jouer dans le parc juste à côté de chez moi. On avait inventé toutes sortes de jeux stupides, comme le "tournoi de lancer de bâton", ou encore le "déguisons le chat avec des fougères". Mais au fur et à mesure que nous grandissions, j'avais l'impression que les autres s'éloignaient de plus en plus de moi, sans que je comprenne trop pourquoi. Mes cheveux changeaient parfois de couleur, brièvement, et lorsque je fixais un objet, il se mettait à bouger de lui-même. Mais celui qui me regardait le plus bizarrement, c'était le grand frère d'une de mes amies, Aubin. Il avait onze ans à ce moment-là, et il venait de partir pour une école privée assez loin, dont personne n'avait entendu parler avant. Les gens disaient qu'il était bizarre, lui aussi. Quand les autres s'enfuyaient dès que quelque chose de pas normal se passait, lui continuait de m'observer, de loin. Tout a commencé à changer pendant les vacances de Noël, lorsque j'avais dix ans. Nous étions, comme à notre habitude, en train de jouer dans le parc ; nous étions cependant bien moins nombreux que dans notre petite enfance, et Aubin était là. Nous construisions des bonshommes de neige, et leur ajoutions yeux, nez, bouche, chapeaux, cheveux, mains... Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé, mais je suis certaine d'en être à l'origine. L'un des bonshommes nous semblant parfaitement réaliste, nous avons commencé à lui donner un nom et à discuter avec lui. C'est alors qu'il s'est mis à se mouvoir, et de ses maigres bras, il a attrapé l'un de nous, l'étouffant presque. Il me fixait, semblant attendre mes ordres, sans pourtant obéir à aucun de ceux que nous lui donnions. Les autres s'enfuirent, et ce ne fut que lorsque que je poussai un immense cri le bonhomme redevint un simple tas de neige. Aubin m'a alors tiré par la manche et entraîné chez moi. Il a fermé la porte de ma chambre, a planté ses yeux dans les miens, et m'a dit : "Battie, tu es une sorcière." Ce soir-là, le repas a été très étrange. Aubin est resté manger avec nous, et mes parents me regardaient bizarrement, comme s'ils étaient immensément fiers de moi ; bien que je n'en voie aucune raison. Puis ils m'ont tout raconté : la magie, le monde auquel tous les deux - même trois, avec Aubin ! - appartenaient, leur déménagement ici pour plus de calme... et Poudlard. Et depuis lors, j'ai eu beaucoup moins de camarades dans le quartier, mais une seule impatience : celle d'aller dans cette école fabuleuse. Le jour de mes onze ans j'ai reçu ma lettre d'acceptation, j'ai sauté de joie ; et me voici maintenant, devant les portes de l'immense château, impatiente d'en découvrir tous les secrets...